Marlynne Daily Marlynne Daily

Je me suis effondrée. Et je me suis relevée.

Tout commence par une idée.

Il est 00h09, à l’heure où je vous écris. Trop tard pour certains, peut-être trop tôt pour d'autres. C’est souvent dans ces moments suspendus, entre la fin d’un jour et le commencement du suivant, que les vérités les plus profondes cherchent à s’exprimer. Et ce soir, je ressens le besoin viscéral de vous parler, de vous partager un bout de moi.

Il y a maintenant quelques années de ça, j’ai été à un point de bascule. Une année charnière, dense, rude. De celles qui ne vous laissent pas indemne. J’ai eu l’impression de suffoquer dans ma propre vie, sans échappatoire, sans issue, sans oxygène. J’étais à un carrefour entre l’effondrement et la résistance silencieuse.

Je venais d’intégrer une entreprise où la carrière semblait fleurir sur le papier. À première vue, c’était le début de "la vraie vie", comme on dit. Mais très vite, j’ai découvert que le monde du travail pouvait être un terrain miné quand on est jeune, noire, femme, et ambitieuse. Il m’a fallu me faire une place dans un environnement qui ne voulait pas de moi. Travailler deux fois plus pour prouver que je méritais d’être là. Sourire quand on me piétinait. Faire face à la pression. Ravaler mes colères, mes doutes, ma douleur. Jusqu’à me trahir moi-même.

J’ai subi du harcèlement moral au travail. Tout ce que je faisais n’allait jamais. Le travail n’était jamais assez. Ma personne n’était jamais assez. Le ton de ma voix, mon discours, mes choix vestimentaires… même le parfum que je portais était "de trop". Jusqu’à ne plus me croire. Tout ce que je faisais était discutable. Jamais assez.

Malgré ça, j’ai quand même fait ce qu’il fallait faire, bien que cela ne soit jamais reconnu. Et après, j’allais pleurer un bon coup dans les toilettes, puis je revenais comme si de rien n’était. Quand je rentrais chez moi, je me refaisais les scènes en boucle, au point d’en vomir mes tripes.

J’ai tout donné. J’ai laissé ma peau, ma confiance, mon estime, mes nuits.
Mes efforts ? Jamais assez.
Ma présence ? Jamais suffisante.
On me faisait sentir que je devais mériter chaque centimètre carré d’existence. Alors je me suis tue. J’ai encaissé. J’ai obéi. Jusqu’à ce que mon corps dise non.

J’ai tout gardé pour moi, dans tous les sens du terme. À tel point que chaque matin, je me réveillais avec une boule au ventre, rien qu’à l’idée d’aller travailler. Et comme je ne m’écoutais pas, c’est mon corps qui a fini par crier.

Les premiers signes sont arrivés en silence. J’ai commencé à perdre mes cheveux. À faire des insomnies. À perdre du poids parce que je n’avais plus goût à rien, ou à en prendre parce que je me réfugiais dans la nourriture. Il y a eu un événement de trop où j’ai perdu connaissance, et l’on m’a ramenée à l’hôpital afin de s’assurer que tout allait bien. Devant le médecin, c’est lui qui a tiré la sonnette d’alarme :

Vous faites une dépression. Et un burn-out.

Je ne comprenais même pas. Moi ? Burn-out ? Je n’avais pas le droit de flancher. J’étais censée être forte, endurante, solide. Il m’a proposé un arrêt d’au moins trois mois. J’ai refusé. Je disais que je ne pouvais pas accepter. Je ne voulais pas passer pour une faible. Je me disais que si je m’arrêtais, les autres allaient me juger, ou pire : leur donner raison, qu’en effet je n’étais pas assez.

Qu’allaient-ils penser au travail ? Que j’étais incapable. Fragile. Je me disais aussi :
Si je ne suis pas là, qui va faire les chiffres ?

Parce que oui, dans ce travail, ta valeur était mesurée par les résultats.

Finalement, après beaucoup d’échanges, et mon médecin traitant qui m’a fait comprendre que j’étais à un cheveu d’y laisser ma peau, j’ai accepté. J’ai été arrêtée. Sous antidépresseurs. Sous anxiolytiques. Sous somnifères. Un cocktail de survie.

Et là, j’ai compris : ce n’était pas une fatigue passagère. C’était une chute.

Quand le médecin m’a donné la feuille de soins à envoyer à mon entreprise pour les informer de mon arrêt, j’étais tellement tétanisée que je me suis sentie coupable. Finalement, je l’ai envoyée par mail… puis j’ai aussitôt supprimé le mail. Je ne voulais pas garder de trace. Comme si je disais à mon cerveau que cela ne s’était jamais produit. J’ai ensuite bloqué et mis en spam toute correspondance avec l’entreprise. J’étais dans le déni. Tout pour ne pas voir de mes propres yeux la confirmation que le document avait bien été transmis. Lire une réponse brève, ou avoir ce ressenti de devoir me justifier de cette absence… c’était trop dur.

Sur le chemin du retour chez moi, j’ai senti que j’avais touché le fond. J’ai eu l’impression que le ciel m’était tombé dessus. Que je m’étais tellement contenue, tellement retenue, que les larmes n’arrêtaient plus de couler. Et là, j’ai compris que les vannes étaient ouvertes.

L’ombre de moi-même prenait toute la place. Les phrases entendues au travail tournaient en boucle dans ma tête :
“Ce que tu fais, c’est jamais assez.”
“C’est nul.”
“T’es pas à la hauteur.”

Petit à petit, j’ai fini par y croire. Je l’ai ancré en moi, et c’est devenu ma réalité.

Les larmes trouvaient refuge sur mes joues. Mes yeux, gorgés d’eau, arrivaient à peine à se contenir. Gorgée par la culpabilité de m’être laissée, de ne pas m’être choisie, de ne pas m’être ménagée. De ne pas être partie. De ne pas m’être écoutée.

Tout ça pour quoi ? Pour leur prouver que j’étais capable d’encaisser les coups, que leur acharnement me passait au-dessus ! Je m’en voulais. J’aurais dû partir. Mais je ne l’ai pas fait.

Je me disais : Regarde-toi maintenant. Tu es devenue l’ombre de toi-même.

Et la discussion interne a commencé. Un mélange, un combat. Comme Éros et Psyché. J’avais l’impression qu’il y avait deux moi. Deux Marlynne. L’une qui me disait : C’est du passé, pardonne-toi. Et l’autre : Tu vois, c’est de ta faute. À force de tout encaisser, tu as laissé tes plumes.

J’ai laissé mes plumes… et je ne pourrai plus revenir en arrière.

Prise de confusion, voulant aller mieux immédiatement car je me sentais devenir folle, j’ai décidé de me couper les cheveux sur un coup de tête. Pourquoi ? Je ne sais pas. Pour signaler que quelque chose n’allait pas ? Pour me convaincre que j’étais vivante ? Que je suis forte ? Pour faire croire à mon esprit que je reprenais les commandes ?

Puis je me suis regardée dans le miroir. Vraiment regardée. Et j’ai vu. Et compris. Ça n’allait pas. Ce que je vivais, ce que je subissais : c’était une dépression.

J’étais dépressive. J’étais bipolaire, confuse, incohérente. Ça allait mille à l’heure dans ma tête. Les médicaments m’abrutissaient davantage. Comment être raisonnable dans cet état ?

Mon médecin constatait que ça n’allait pas, jour après jour. Alors on augmentait les doses, jusqu’au point où je me suis sentie comme un légume. Figée. Névrosee. J’avais des périodes où cette question tournait en boucle dans ma tête : Pourquoi je n’arrive plus à m’émerveiller des petites choses de la vie ?

Ouvrir les volets devenait une épreuve. Regarder le balcon me donnait des pensées noires. Et si je sautais ? Qui s’en soucierait ?

De toute façon, je ne vais manquer à personne.
Sortir dehors était une lutte interne. Chaque voiture qui passait, je luttais pour ne pas me jeter sous les roues. Je n’osais plus passer devant un pont de peur de "tenter le diable". J’étais arrivée à ce stade.

J’ai eu peur. Peur de moi. De ce dont j’étais capable.

Alors je me suis isolée. Silence radio pour tout le monde, même ma famille. Je me voyais comme suicidaire. Être en vie était un supplice, et je voulais en finir pour retrouver la paix. Et je pense que dans tout ce malheur, ma répartie et ma philosophie m’ont dissuadée d’en finir avec moi-même. Je me posais la question : Est-ce que j’aurais la certitude qu’une fois de l’autre côté, la souffrance s’arrête ? Quelle preuve ?

Face à ces deux questions, et parce que je suis de celles qui aiment avoir des certitudes, je n’ai pas flanché. Parce que je n’étais pas sûre. Est-ce que vous vous rendez compte ? Ma vie s’est jouée à un manque de certitude.

À l’heure où je vous écris ces lignes, j’en tremble légèrement.
J’ai frôlé le vide.
Malgré ça, j’étais toujours triste. Vidée. Brisée.

Puis un jour, un jour de trop, j’ai supprimé tous mes posts sur Instagram. Le fait de voir mes photos, toute joyeuse… j’avais l’impression d’être une imposture. Que cette femme que je regardais sur mon profil avait disparu. Que ce n’était pas réel. Et cette dissonance entre la perception de ma tête et ma réalité, teintée par les médicaments, était insoutenable.

Ma valeur était réduite à quoi ? Mon estime n’existait plus.
L’idée de me tailler les veines me traversait l’esprit chaque fois que je regardais mon bras.
Mais je ne l’ai jamais fait.
Et l’ironie du sort, c’est que… je ne supporte pas la vue du sang.

C’est peut-être ce détail absurde qui m’a sauvée.

Faute de cet acte, j’avais quand même besoin de me faire du mal. Alors je suis partie me faire tatouer. Non pas par amour pour le tatouage, mais faute de plaie ouverte, j’ai préféré transférer la douleur que j’avais dans la tête sur mon corps. Inconsciemment, je pense que j’avais tellement touché le fond que c’était ça… ou me mettre une balle dans la tête.

Et puis, les jours sont passés.

Une petite voix. Faible, mais persistante.
Où est passée Marlynne ? Celle de 2019, pleine de vie, pleine de feu ?
Ça peut pas se terminer comme ça.

Je me disais que c’était impossible que je ne me retrouve jamais. Que je ne puisse plus redevenir comme j’étais.
Et c’est à elle que je me suis raccrochée.
À cette petite voix.
À cette nostalgie.

Les mois ont passé. J’ai connu cette guerre silencieuse en moi. Mon esprit me tirait vers le bas, mais une autre part résistait.

Mais ce n’est pas simple.

Le burn-out est la porte.
La dépression, son couloir.
Et pour en sortir, il faut du temps. Beaucoup de temps.

Lentement, mon instinct de survie s’est réveillé.
Petit à petit, ma part rationnelle reprenait le dessus.
Je me suis dit : Tu peux aller mieux.

Je me suis accrochée à cette idée.
Alors j’ai commencé à essayer.
À me parler.
À me relever. Millimètre par millimètre.

Quand j’ai commencé à entrevoir la lumière, j’ai arrêté les antidépresseurs et les anxiolytiques sans prescription. J’ai arraché le pansement.

Trop d’effets secondaires : nausées, pertes de mémoire, fatigue, prise de poids sinon, c’est pas drôle.

Je voulais retrouver mon corps. Ma clarté. Mon rythme. Je voulais retrouver le sens.
Je voulais me réapproprier ma vie.

Puis le temps est venu. Et j’ai décidé de reprendre les choses en main. Notamment, changer de voie. De carrière. Faire quelque chose que j’avais toujours voulu faire… mais à quoi j’avais renoncé, faute d’audace.

J’ai décidé de reprendre, ou plutôt de continuer, mes études dans le domaine de la recherche.

Mais entre-temps, je m’étais familiarisée avec les angoisses. Les vraies. Celles qui paralysent.

Moi, qui suis introvertie, avec une touche de réserve, j’ai commencé à angoisser pour chaque démarche, chaque interaction humaine. J’étais devenue hypersensible au monde. Comme une plaie à vif.

D’autant que dans cette quête de reconversion, il a fallu passer des entretiens. Il fallait justifier ce virage. Pas seulement dans une lettre de motivation, mais aussi à l’oral.

Et là… j’étais tétanisée.

Pas parce que je doutais de mes compétences. Mais parce que soutenir un regard, affronter la fameuse question "Parlez-moi de vous", me faisait perdre le sommeil.

Ce n’est pas tant l’incapacité d’y répondre…
Mais d’y être vraie.
De se vendre.
Or, dans cette question : « Parlez-moi de vous »
Mais c’est qui, vous ?
C’est qui, Marlynne ?
Je suis quoi ? Je vaux quoi ?

Le syndrome de l’imposteur était là, fidèle au poste.
Il me murmurait :
Tu n’es pas assez. Tu n’es pas capable. Tu n’as jamais été à la hauteur, comme ils te l’ont dit.

J’avais peur.
J’avais honte.
Honte qu’on voie dans mon regard que j’avais été harcelée.
Honte qu’on me cerne.
Honte qu’on cerne la vérité.
Ma vérité. Cette vérité tragique.

Honte d’être démasqué.

Alors je n’ai pas osé aller plus loin.

Un jour, j’ai voulu me faire violence.
J’avais un entretien le lendemain.
Et j’ai eu une énorme crise d’angoisse.
Juste à l’idée de soutenir le regard de quelqu’un.
Et rebelote.

Je reprenais des anxiolytiques. Faute de mieux.
Sinon, les angoisses et les insomnies ne me quittaient pas.

Jusqu’à m’en rendre malade.
Et le cercle vicieux recommençait.

Alors… j’ai pris le temps.
Le temps d’aller mieux.
Et ça a duré sept mois.

Sept mois de dépression.

J’ai pris le temps. Et je l’ai fait quand je me suis sentie vraiment prête.
Avec le temps, l’aide de mon psychiatre, de ma psychologue, de mon médecin traitant…
Et deux anges à mes côtés…
J’ai repris des forces.

Puis un jour… j’ai recommencé à sentir le soleil sur mes joues.
Pas celui des vacances.
Celui qui te dit : Tu es en vie.
Celui qui te caresse doucement le matin, comme pour te dire : Reste encore un peu. Je suis là.

Alors j’ai choisi de faire ce qui comptait vraiment pour moi.

Je suis devenue bénévole dans des associations contre le décrochage scolaire.
Je suis devenue mentor pour des jeunes en difficulté.
Et en aidant les autres, j’ai commencé à me reconstruire.
À retrouver ma voix.
Ma valeur.
Mon énergie.

Et là, j’ai commencé à me sentir utile.
À retrouver confiance.

Après ça, j’ai décidé de terminer ce que j’avais laissé en suspens.
J’ai repris les entretiens pour les études qui me tenaient vraiment à cœur.

J’ai passé les étapes.
Je les ai franchies.
Je suis entrée en formation pour devenir chercheuse.
Transmettre. Comprendre. Construire.

Et j’ai réussi.
Haut la main.

Une à une.
Et j’ai réussi.
Avec fierté.
Avec rage.
Avec amour.

Et à partir de là, je me suis fait une promesse :
Plus jamais je ne laisserai qui que ce soit me briser mentalement ou émotionnellement.

Parce qu’une personne sans estime… est-ce encore une personne avec une âme ?
N’est-ce pas juste un fantôme ?
L’ombre d’elle-même ?

Depuis, je croque la vie à pleines dents. Jusqu’à la moelle.

Aujourd’hui, je m’autorise à vivre.
À vibrer.
À réfléchir.
À créer.

J’ai consolidé mon amour pour la philosophie.
N’est-ce pas grâce à mes questionnements sur l’incertitude que je suis là, à vous écrire ? haha
J’ai toujours eu cette sensation que, dans une autre vie, j’étais philosophe.

D’ailleurs, je suis allée rencontrer mon philosophe vivant préféré : Charles Pépin.
Les autres que j’admire ne sont plus de ce monde : Descartes, Sartre, Socrate…
La rencontre, je la chéris tendrement.
Un moment de grâce.
Un exploit pour moi, qui n’arrivais même plus à sortir de chez moi il y a quelques mois.

Je suis fière de ces petites victoires.
D’avoir guéri de cette maladie qu’est la dépression.
De ne plus faire de crises d’angoisse paralysantes.
De m’être pardonnée d’avoir toléré une situation néfaste.
De voir et de vivre le monde autrement.

Ça fait un an que je me sens vivante, et j’aime souvent le mettre en évidence sur les réseaux.

Maintenant, vous savez.
Un bout de moi.

Bizarrement, après avoir vu le désespoir, la mort presque…
La vie a nettement bon goût.
On savoure tout. Intensément.

Et aujourd’hui, j’ai décidé de revenir sur les réseaux.
De vous partager des morceaux de vie, des blessures, des réflexions.
De sensibiliser sur la santé mentale.

Parce qu’après la tempête, vient le soleil.
Et encore faut-il être prêt à l’accueillir.
Être prêt à dire :
Je mérite d’être ici.
De respirer.
De m’exprimer.
De vivre.

Aujourd’hui, j’ai compris que l’on ne guérit pas de tout.
Mais on apprend à vivre autrement.
Et c’est déjà énorme.

C’est drôle, la vie.
Parfois, il faut tout casser pour se construire vraiment.

À très bientôt sur cette chaîne. Que dis-je… notre chaîne.
Prenez soin de vous, sincèrement.
Ménagez-vous.
Et surtout, ne laissez jamais personne bafouer votre valeur.
Votre valeur ne se négocie pas. Jamais.
C’est votre bien le plus précieux. Juste après la santé.
Sous toutes ses formes.

Marlynne Daily

« Ici, un lieu pour mettre des mots sur ce qu’on tait. Un lieu pour exister pleinement, sans ordonnance. »
— Marlynne



  • 🎧 Enkondisyonèl – Fanny J & Misié Sadik

    Cette chanson, ce n’est pas juste une mélodie.
    C’est un miroir.

    Quand je l’écoute, j’ai l’impression qu’on a ouvert ma poitrine pour y déposer des mots que je n’osais plus prononcer.
    Elle parle d’un amour qui dépasse la douleur.
    D’un lien qui résiste à la tempête, même quand tout s’effondre.

    C’est une chanson de combat intérieur.
    D’amour malgré. D’amour au-delà.

    Quand je l’écoute, je n’ai plus besoin de parler.
    Tout est dit.
    Et au fond, peut-être que ce morceau me rappelle une vérité essentielle :
    Aimer, même abîmée, même en miettes, c’est encore être vivante.

  • En ce moment, je me plonge dans les travaux de Gaston Bachelard, figure incontournable de la philosophie des sciences. Pour moi, lire Bachelard, ce n’est pas seulement explorer des théories abstraites : c’est aussi un voyage intime dans la manière dont nous apprenons, comprenons, et transformons le savoir.

    Dans cette lecture, je trouve des clés pour penser l’enseignement autrement :
    pas seulement transmettre des savoirs, mais accompagner la subjectivation, le cheminement intérieur de l’élève, ses doutes, ses émerveillements.

    Bachelard me rappelle que la connaissance est toujours une aventure de l’esprit, fragile et vivante, traversée par l’émotion et la pensée critique.
    C’est un compagnon précieux dans mon parcours de recherche, un souffle qui éclaire mes idées et mon engagement.

  • En ce moment, je porte Dior J’adore L’Élixir.
    Ce parfum, c’est plus qu’une fragrance : c’est une armure douce, un souffle de féminité affirmée.
    Son sillage floral et intense me rappelle chaque jour que je suis là, entière, vivante, et digne.
    Quand je le porte, c’est comme si je revêtais une cape d’assurance, une déclaration silencieuse à moi-même et au monde :
    Je mérite de m’aimer, d’exister, de briller.
    C’est un rituel intime, une manière subtile de me reconnecter à ma force.

  • Je bois de l’eau, tout simplement.
    Pure, claire, essentielle.
    Elle coule en moi, nettoie, apaise.

    C’est le signe que je prends soin de moi, que je me choisis, dans la simplicité.
    Cette simplicité qui m’ancre, me ressource, me rend vivante.

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